Recherches Groupe B (Le Loup d'Argent)

Messages : 31 Date d'inscription : 08/05/2009

Que pouvait il se passer, mais peut être que le dernier groupe aurait eu plus de chance, il serait sur les traces d'un indice.

Dadoun se demandait bien quoi faire.

Messages : 86 Date d'inscription : 04/01/2009 Age : 34 Localisation : Thouars

Thomas regarda Jehan. Il était 12 en tous. Donc deux groupe de 6. Facile non ??? Il se dirigea sans descendre de son cheval vers Timonstre. Il ne connaissait pas leur grade, juste leur nom. Puis il attendit la réaction des autre.

Messages : 63 Date d'inscription : 17/05/2009

Pierre, arriva essoufflé pour prévenir Jehan de l'accouchement imminent de l'épouse de celui-ci.
Il tenait en laisse Simoun le Sloughy de Jehan...

Vot' messire c'est moi que vlà..vot'Dame va nous faire le petiot et suis un peu perdu moué...
J'y ai amené le chien des fois que ça pourrait aider pour les recherches...
J'espère que j'avons pas fait une bêtise hein not' mait'?

Pierre était mal à l'aide parmis ces cavaliers il se sentiat bien quand il chevauchait avec son seigneur et discutait entre "hommes". Là les gens semblaient fatigués et à cran et il était lui inquiet pour sa maitresse...

M'étonnerait pas qu'le mait' continue les recherches, se dit il...

Jehan revint pour entendre que les deux groupes finalement resteraient séparés en deux groupes de six.

Dame Timonstre ne perdons plus de temps si possible. Allons y voulez vous? je crois que nos groupes de six se sont formés d'instinct non?

C'est à ce moment que le Sloughy se dressa et posa ses pattes sur les épaules de son maitre.
Jehan grimaça car il appuyait sur sa blessure mais le caressa s'atirant une serie de léchouilles de la part du chien de course chasseurs de lièvres.

Merci mon Pierre retournes vite prés de ta maîtresse et dis lui que je ne serai pas long à revenir. Veille bien sur elle hein?

Jehan rageait de ne pouvoir assister à l'accouchement mais il svait qu'il serait plus utile ici que là bas.
Il fit sentir le foulard d'Elliandra a l'animal qui le renifla avant de montrer de signes d'impatience.

Pierre repartit vers le domaine...

Je crois que le chien cherche a lever une piste...Y a t il des chasseurs à chien parmis nous? Si oui nous formerons un groupe de tête en suivant Simoun...

Messages : 31 Date d'inscription : 08/05/2009

Dadoun regarda d'un desabusé.

Désolé petitjehan mais je n'ai personellement pas eu le chance de chasser avec les chien, je n'ai fait que de la chasse à pied en solitaire et avec mon arc.

Messages : 31 Date d'inscription : 08/05/2009 Localisation : Dieppe en Normandie

Timonstre regarda tout le monde... il était certain que Boubou... Deedee et Maïna resterait auprès d'elle... pas le choix dans la situation présente... tout le monde semblait prêt... ah tien... un chien... encore mieux... surtout s'il avait déjà fait une chasse... elle était presque triste de ne pas avoir pensé d'amener Chacousam... ce dernier avait plus d'une fois accompagnée sa Maistresse dans ce type de balade rapide... se tenant bien droite et regardant Jehan... elle finit par dire...

Vaut donc mieux rester tous ensemble... un groupe suivra le premier non loin avec mon infirmière Deedee et les blesser... et euh...

C'était bien la première fois qu'elle dirait plus sur elle même... elle qui en gardait beaucoup pour elle... il fallait maintenant se dévoiler un brin...

Hum... pour ce qui est de la chasse avec chien... je la pratique depuis un certain temps avec mon propre chien... qui est resté au Domaine du Hérisson en Normandie... mais je pense être apte à vous suivre Messire Jehan...

Bah oui... elle était pas une femme de salon à priori quand même... et elle savait aussi se défendre... toute une louve cette femme...

Les experts n'étaient pas légion aussi Jehan fit il signe à Dame Timonstre de le rejoindre ils seraient donc deux à courir avec Simoun et les autres suivraient.
Le premier groupe avec les valides et le second avec le blessé...Jehan souffrait de son épaule mais n'aurait pu ni voulu demeurer en arrière...

Il lâche Simoun qui hésita renfilant de droite et de gauche puis revint sur leur pas...

Va Simoun va cherche nus te suivons...

Comme s'il avait compris le Sloughy prit le vent et avança tout d'abord prudemment....

Les groupes s'ébranlèrent derrière lui...

Messages : 86 Date d'inscription : 04/01/2009 Age : 34 Localisation : Thouars

Thomas regarda les chiens. Il savait chassé mais seul. Il avait entendu dire qu'il suffisait d'observer l'animal. Il mit a terre et se précipita vers son parrain.

- Jehan !!! Dis moi le principe de la chasse au chien c'est d'observer le chien non ??? Non parce que si c'est ça je peut vous aider, n'oublie pas que je m'occupai, a une époque d'une animalerie.

Il lui fit un sourire. Il ne voulais pas resté derrière, il était un homme d'action. Et il s'inquiétait pour son parrain a cause de la blessure.

Messages : 24 Date d'inscription : 11/05/2009

Nicos suivait donc le groupe

Leello regarda Malone et lui fit comprendre qu'il fallait se remettre en selle. La petite s'exécuta toujours sans un mot.
A son tour Leello enfourcha sa monture et se mit à suivre le groupe.

Elle observait le chien qui pour l'instant était à la recherche d'une piste. Leello savait que si piste il y avait l'animal la trouverait. Cette battue touchait à sa fin, et elle espérait que la fin ne serait pas aussi tragique que ce qu'elle pouvait imaginer.

Un regard vers Malone, puis à nouveau l'attente.

Jehan était concentré et attentif au moindre bruit et au moindre mouvement. Il semblait être capable de s'isoler complètement pour mieux être prêt à réagir en cas de besoin.

Tom restait non loin de son parrain, ce qui rassurait quelque peu Leello.

Le silence était de mise, il ne restait plus qu'à attendre que le chien nous guide.

Invité

Une balade à ch'val.
Ca aurait pu être une simple balade à ch'val entre deux filles qui s'aimaient.
Mais ça ne l'est pas.
Y en a une qu'est vivante, et l'autre morte.
Et celle qu'est vivante ramène celle qu'est morte vers sa famille.
Pour un dernier aur'voir, avant la totale séparation...

Alors elle chevauche, avec un seul but en tête: rejoindre Jehan, et lui confier Elli...
Sa main serre un peu plus fort la taille de la Poit'vine, comme pour lui dire encore une fois je t'aime, je suis désolée...
Elle avale la distance, et ses pensées se calment progressivement.
Pas sa haine...
Elle remonte, insidieuse.
Elle s'installe en son esprit comme chez elle.
Elle prend ses quartiers, étale ses tentacules.
Sans rencontrer aucune résistance, elle s'empare de tout son être.

Il faut à la Baile un palliatif à la douleur, ça sera la haine.
La haine de cet être qu'elle ne connait pas et qui a infligé à Elli une mort des plus douloureuses.
Elle veut le voir souffrir. Elle le fera souffrir.
Ca, elle sait encore le faire...
Et malgré le chemin de rédemption qu'elle cherche à suivre depuis des mois, elle le fera...
Je te le jure Elli, je vengerai ta mort.
Et si d'aventure quelqu'un l'a fait avant moi et me prive de cet exuctoire, je ne sais pas ce que je ferai encore...
Mais tu m'aideras, dis, tu m'conseilleras hein?
Me laisse pas seule avec ma haine, Elli...

Un aboiement au loin, et le bruit qui se rapproche la sort de ses pensées.
Talonne Velyane pour qu'elle aille plus vite mais la jument est incapable d'obéir à l'injonction de la jeune femme.
Elle voudrait voler pour aller plus vite, mais elle ne peut que grimacer de désespoir et prendre son mal en patience.
Crispée sur le corps auquel elle s'agrippe, elle se concentre sur les foulées du cheval.
Jusqu'à l'arrêt brutal devant un chien qui leur fait face.
Elle se laisse tomber à terre et rattrape Elli dans ses bras.
Regarde le chien un bref instant avant de hurler.

Jehaaaaaaaan !

Simoun avance d'une longue foulée souple à peine ralentie par les fourrés.
Plus à l'aise en plaine ou dans le sable de la terre de ses ancêtres il avance quand même...un lièvre le détourne un instant mais bien vite il reprend la trace que lui a fait sentir son maître et brusquement un cavalier...
Le chien s'arrête prêt à bondir mais l'odeur vient de là de ce cheval portant un cavalier et l'objet de ses recherches...

Simoun jappe montrant ses crocs pour le pas laisser partir sa proie mais il a appris...il ne chasse plus pour lui-même son maître pourvoyant à sa nourriture...Non juste prévenir celui-ci pour qu'il lui amène sa récompense...

Le cavalier hurle...

Jehaaaaaaaan !

A quelques encolures de là Tempête suit son compagnon de chasse. Il sent son maitre tendu à la façon dont celui-ci se tient en selle, ramassé sur lui même les cuisses fermement serrées à ses flancs ses bottes, sans éperon, plaquées à sa monture.
Cavalier et monture entendent le cri, un cri de femme...

Le cri s'insinue dans le cerveau de Jehan...pas Elliandra la voix est plus rauque plus haut perchée...
Pourtant ce cri semble le réclamer, l'implorer et il avance franchissant les obstacles et faisant fi des branches et ronces qui le flagellent au passage. Sa blessure lui fait mal mais il n'en a cure on l'appelle on demande son aide...

Enfin il débouche d'une futaie et ses yeux embrassent la scène qui s'offre à lui...

Une femme à terre, une Dame Blanche...mais là dans ses bras...non...noon...et noooon!

Son cœur est pris dans une main qui le serre et le tord, son souffle devient court, un gout amer se répand dans sa bouche, ses tripes se nouent...un rapide regard à Baile pour lire dans le sien de la haine, une haine qui ressemble à celle qu'il porte en lui depuis qu'il a apprit l'enlèvement de sa cousine.

Il ne sait comment mais il avance vers les deux femmes s'agenouille devant elles et contemple le doux visage de sa Marraine...ses yeux se détournent et il scrute le visage de Baile y quêtant une explication n'y lisant que le désespoir...

Il se penche alors et prend tendrement Elliandra dans ses bras, pose ses lèvres sur les siennes et la serre sans articuler le moindre son.
Le visage est quasi froid mais les traits sont à présent détendus, encore plus belle dans le trépas si cela est possible...
Jehan revit une scène que son subconscient à longuement enfoui au plus profond de lui même. Une aube en Bretagne après que le sommeil l'ait vaincu...un autre corps, une autre femme et la même détresse. Détresse qui avait alors, sans l'énergique intervention de son aieul, failli l'amener lui-même à la tombe...

Le jouvenceau qu'il était est devenu un homme, des ans sont passés sur lui, l'amour est revenu, il a du le faire taire, le bonheur de l'aimée exigeant ce sacrifice. Et là....

Il lève la tête et un cri sort de sa gorge aussi puissant que le tendre sentiment qui le relie à la Baronne de Pouzauges...

E l l i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i....

Admin Messages : 357 Date d'inscription : 04/12/2008

La colonne de cavaliers trottine derrière le chien, ou marche selon la foulée des montures. Devant Jehan et Tom, derrière Leello et Malone, et les autres, qui sur les côtés, qui derrière. Leello fait comprendre à la jeune Malone qu'elle n'aura pas son mot à dire ... et Malone se désintéresse de sa gardienne. Elle n'espère plus que retrouver sa mère, que tout rentre enfin dans l'ordre ... Elle n'aime pas qu'on ignore ses mots. Au moins, à la maison, les choses ne se passent pas ainsi.
Clap clap des sabots, quand un cri brise le rythme qui devenait juste régulier.

Jehaaaaaaaan !

La toute jeune fille relève la tête, et trouve une cavalière, non deux, devant le chien de Jehan. Au travers des 2 cavaliers qui lui bouchent la vue, elle ne reconnait que l'uniforme d'une dame blanche, tenant dans ses bras ... quelqu'un.
Jehan qui accélère.
Malone ne regarde même pas Leello, le temps n'est plus aux autorisations. Un talon légèrement en avant de l'autre, pression ferme sur les flancs de sa monture, ordre impérieux de prendre le galop, vite ! Rapidement, elle se porte à la hauteur de la blanche, et de Jehan. Il est à genoux près de ... de ... MAMAN !
Les larmes coulent, elle comprend, mais refuse de comprendre à la fois. Son esprit refuse d'admettre la chose. Maman c'est maman, elle ne peut pas mourir, simplement parce que c'est maman ... c'est pourtant simple non ?! Elle saute à terre, abandonne sa monture. Son cerveau n'a plus que cette image en tête : Maman, inconsciente, et sa monture, qui a bravement encaissé l'accélération et le frein rapide, le coup de mors dans la bouche ... elle n'y pense plus.
Tentant de ne pas trop bousculer Jehan, et encore ... elle s'approche, se jette sur le corps inanimé de Maman, puis se redresse vite. Regard perdu vers les 2 adultes qui ne réagissent pas, une main encore sur le corps de sa Maman.

Elle est endormie, mais elle va se réveiller !! Elle est froide ! Il faut des couvertures, la réchauffer, elle va se réveiller ... Regardez, elle est pas morte ! Faut la soigner ! Elle est juste endormie !
les sanglots étouffent ses mots, mais elle tente tout de même.
Jehan, il faut la réchauffer, elle va se réveiller ...
Madame, faut réchauffer ma maman, faut la réveiller, faut l'aider ...
Faut la réchauffer ... elle va se réveiller ... faut la réchauffer ...

Messages : 86 Date d'inscription : 04/01/2009 Age : 34 Localisation : Thouars

Thomas sursauta en entendant le cri retentir. Il regarda son parrain. Ils se précipitais vers la personne qui criai. Thomas se demandai ce qui se passait, pourquoi criait elle ??? Avait elle besoins d'aide ??? Et elle en danger ??? Tan de question se bousculé dans son esprit. Ils arrivais devant la dame avec Elliandra dans ses bras. Thomas vit rapidement le visage blême d'Elliandra. Ses pied s'affaissait sous lui. Il tomba a genoux. Plus d'espoir. Cette grande dame était belle et bien morte. Il ne pu retenir les larme coulai. Il comprenait le chagrin de Jehan. Il était abattue car il avait un grand respect pour Elliandra. Il entendit a peine le crie de Jehan.

Leello avait compris que Malone voulait participer aux recherches pleinement. L'heure n'était pas a lui interdire quoi que ce soit.
Elle la laissa donc prendre un peu d'avance, mais elle gardait un oeil sur elle.

Tout à coup ce cri, Leello comprit à l'intonation qu'il était trop tard. Sa gorge se serra, elle ne connaissait pas cette femme, mais tant de monde l'admirait. Elle devait être une femme formidable et Leello n'aurait pas la chance de la croiser.

Elle avait suivit Jehan et Malone. Voyant les réactions des personnes autour du corps d'Eli, Leello décida de rester en retrait. Laissant ainsi ses proches la pleurer.
Elle sauta de son cheval et s'asseya dans l'herbe, Leello se sentait vide et désarmée face à la situation. Tant d'énergie avait été dépensée sans pouvoir la sauver. Un mélange de sentiments s'emparait d'elle. Leello se sentait impuissante.
Elle souffrait de voir son ami et la petite Malone si mal.

Puis elle vit s'écrouler frère Tom, elle se releva pour le rejoindre. Un fois près de lui, elle le regarda puis se mit à sa hauteur et posa ses mains sur ses épaules.
Aucun mot ne sortait de sa bouche mais tous deux se comprenaient. Elle le serra dans ses bras laissant à son tour une larme couler tant la fin de cette battue était tragique. Leello pensait à Malone qui allait devoir grandir sans sa mère. Elle savait trop ce que cela faisait et elle était triste pour cette adorable petite fille. La vie parfois est injuste.

Il la tient dans ses bras...

Malone arrive et il ne peut l'empecher de se jeter sur sa mère de la caresser. Si seulement l'amour suffisait pour la faire revenir parmi eux...il est sur qu'elle reviendrait...
Il se tait son visage se ferme ses traits durcissent une haine irrépressible distille son venin goutte à goutte dans son sang son cœur. Les pleurs ne viendront pas,

Plus tard sans doute dans la solitude d'une église ou ailleurs mais pas là. Un mot tourne et retourne dans son cerveau vengeance sang pour sang et malheur à ceux qui entraveront sa route.

Il la tient dans ses bras, doucement il se relève et se tourne vers le groupe...personne ne la lui prendra même pas son cousin c'est dans ses bras à lui qu'elle regagnera son domaine...

Invité

Les r'garde tous s'approcher d'sa baronne.
Les r'garde hurler, les r'garde pleurer.
Se sent lasse d'un coup...
Ils vont t'emmener, Elli, cette fois ils vont t'emmener loin de moi...
Tend instinctivement la main pour la poser sur ses cheveux.
Geste de tendresse inutile.
Geste d'appropriation inutile.
En cet instant Elli, tu n'es plus à moi, je t'ai rendue aux tiens...
Comment leur dire que je t'aime? Que je ne veux pas te dire adieu ici?...

Un "Madame" la tire de sa solitude affective.
Fixe la petite voix.
C'est donc elle ta fille, ma baronne?...
Essaie de faire taire cette infinie tristesse en elle quand elle s'adresse à l'enfant.

Ta maman n'a pas froid... Elle ne sent plus rien, là.
Je crois même qu'elle est bien, comme ça...

Mais dévore la des yeux, petite fille, tu ne la verras plus jamais ainsi...
Sa main quitte les cheveux d'la Poit'vine et s'pose par pur réflexe sur l'épaule d'la gamine.
Jamais elle ne sera mère, la Baile, mais en cet instant précis, elle a envie d'prendre cette enfant dans ses bras, plus pour elle-même au final, sans doute, avoir l'illusion de serrer un bout d'Elli contre elle...
Mais elle se retient, comme d'habitude, et seule sa main touche la fille de celle qui a été son amie, son amante.
Puis elle s'écarte doucement, quand Jehan emporte le corps.
Un je t'aime murmuré rien que pour elle s'échappe de ses lèvres.
Un autre murmure vers Jehan.

Laisse-moi aller avec toi, s'il te plait...

Pask'en cet instant où Elliandra s'est retrouvée dans les bras de celui qu'la Baile sait être son frère de sang, le compte à r'bours vers sa dernière destination a commencé.
Et elle voudrait rester jusqu'au bout avec la seule amante à qui elle ait jamais dit je t'aime...
Saisit la longe de Velyane sans quitter des yeux le jeune homme.

S'il te plait...

Messages : 31 Date d'inscription : 08/05/2009

Dadoun suiva le groupe, il avait decider de ne pas quitter d'une semelle petitjehan.

Messages : 17 Date d'inscription : 05/05/2009

Le groupe a repris sa marche, enfin ! Ne leur a-t-elle pas dit que chaque minute compte ?! L’arrivée d’un limier acheva de donner l’impulsion aux groupes réunifiés. Toujours en croupe, la blanche, les mains sur la taille de sa cavalière, hoche la tête de droite et de gauche dans l’espoir de distinguer un quelconque indice qui leur indique qu’ils sont sur la bonne voie. L’indice ne viendra pas des arbres ou d’un lambeau de cape accroché à un buisson mais d’une voix qu’elle reconnaît instantanément : Baile !! LA Baile ! SA sœur !!!! Le cœur de Mélusine se met alors à battre plus fort : s’ils ont retrouvé Baile déjà c’est que le dénouement est proche, toute la question étant de savoir si elle est seule ou accompagnée… La dernière fois qu’elle a vu sa sœur cette dernière partait à bride rabattue avec son prisonnier à la recherche d’Elli. Auraient-ils tant tardé que la voilà déjà de retour ? Car elle n’imaginait pas l’aspirante avoir délaissé son archer pour venir quérir du secours…

Comme si tout le groupe avait senti aussi l’urgence contenue dans ce cri impérieux, tous avaient forcé l’allure à la rencontre de la Blanche. Trop loin pour être là la première mais assez près pour observer, Mélusine vit aux regards perdus et douloureux que la situation était grave. D’un bond elle faussa compagnie à la « louve » qui l’avait gentiment pris avec elle et préféra finir à pieds. D’un pas rapide elle fut vite à quelques mètres de sa sœur. De sa sœur ? Non ! de SES sœurs … de …

La Blanche devint livide : NOooooooooooN ! NON !! C’était impossible ! Ses jambes flageolaient, une sueur froide coulait dans son dos ; il lui semblait qu’elle allait défaillir et pourtant elle ne pouvait pas, elle ne devait pas … pas là ! Dents serrées et prenant sur elle, la brune respira un bon coup avant de s’approcher. Baile était là, une Baile qu’elle ne connaissait pas : dévastée et furieuse, triste et maternelle … et tellement fragile ! Par pudeur Mélusine se tint en retrait. Elle partageait la douleur de Jehan et comprenait, pour l’avoir vécut, l’hébètement de la fillette. Elle se sentait tellement inutile : rien ne pouvait être fait à présent, les mots étaient trop faibles et la douleur trop vivace…

Elle s’agenouilla donc a côté de Baile et la regarda espérant lui transmettre par ce simple échange tout le réconfort qu’elle ne savait formuler : Montre toi raisonnable ma Baile, il ne nous est pas permis ici de laisser s’exprimer notre tristesse … regarde cette petite fille c’est à elle que nous devons penser à présent et elle que nous devons aider et soutenir… Après, après nous aurons tout le temps de lui dire au revoir et de laisser tout notre propre chagrin s’exprimer…

Messages : 24 Date d'inscription : 11/05/2009

Nicos juste entednit un cri il s approcha
Puis voyant une femme mort il comprit que c etait
la personne qu'il cherchai
Nicos suivit donc son groupe en seran son poing
Il etait arriver trop tard

Jehan se retourne, dans ses bras il porte celle pour qui il aurait donné sa vie sans compter il voudrait demeurer avec elle...mais il n'est pas seul elle appartient aussi à ces gens, à Malone sa fille, aux Dames Blanches ses "sœurs" à sa famille proche ou éloignée...

Il sadresse à Baile...

Dame Baile, voulez vous nous escorter avec les vôtres je vous prie? Que la Dame de Millac et Pouzauges rentre en son domaine comme il sied à son rang.
Je la porterai, Malone et vous à mes côtés...
Mes frères Hospitaliers assureront notre protection sur l'avant et les Loups nous protégerons si Dame Timonstre en est d'accord...

Jehan cherche des yeux un homme assez fort pour tenir la Baronne tandis qu'il monte sur Tempête où il la prendra devant lui tendrement serré car la Dame Elliandra rentrera à cheval en son Château.
La vengeance viendra plus tard il a déjà trouvé une alliée au besoin...patience l'heure est à ramener sa cousine plus tard viendra le bras armé, plus tard il expulsera la rage qui l'étouffe. Il se contient il lui doit cela...

Messages : 31 Date d'inscription : 08/05/2009 Localisation : Dieppe en Normandie

Timonstre avait suivi Jehan... la traque commençait et déjà... une rencontre fut faite... le coeur de la Louve se crispa... la mort... la mort était passée avant qu'ils aient eu le temps de faire quoi que ce soit...

Timonstre observa la scène... des larmes ruisselèrent sur ses joues... la petite... Malone... la famille... une pensée vers son cher Camisard... un membre de sa famille perdu... satané brigand... elle les détestait encore plus en ce jour funestre...

Elle n'osa dire mot... mais son coeur était avec eux... elle acquiésa à la demande de Jehan d'un signe de tête... il serait donc l'arrière garde de ce cortège... faisant signe à ses Loups... tous se rapprochèrent pour escorter la victime...

Messages : 28 Date d'inscription : 08/05/2009

Mel avait suivi Jehan du mieux qu'il pouvait, mais pas jusqu'au corps... C'était un instant intime, personnel, où la douleur ne pouvait se faire qu'en famille...
Après un regard pour Tim il s'approcha de Leello et Thomas. Ce dernier était en larmes.
Il s'accroupit à leurs côtés.

Jehan décida alors de rentrer au château.
Mel chuchota à Thomas.

L'ami... Je comprend ta peine, mais Jehan a besoin de toi... Te sens-tu le courage de l'aider à faire monter Dame Elliandra sur son cheval...? Un dernier hommage, une dernière aide...

Mel ne voulait pas s'immiscer dans ce tragique moment... Il aurait aimé aider, mais d'autres avaient connu Elliandra mieux que lui.
Il se redressa, tendant sa main au jeune homme pour l'aide à se relever.

Messages : 17 Date d'inscription : 09/05/2009

Deedee avait suivi le groupe, surveillant toujours attentivement son excellence Boubou et sa blessure. Elle avançait derrière le groupe, scrutant les moindres recoins de la forêt, guettant le moindre indice, mais soudain…

Un cri déchira le silence de la forêt. Aussitôt tout le monde se précipita dans la direction du cri. Le cœur battant, la jeune infirmière regarda se qui se passait et le tableau qui s’offrit à sa vu lui glaça le sang…

Trop tard…

Il était arrivé trop tard… La mort était là au rendez vous… cette mort qui ne cessait de la narguer dans tout ce qu’elle faisait… Cette mort si mystérieuse et envieuse qui torture l’esprit… Deedee tourna la tête, sentant son cœur étouffer. L’image de cette petite fille suppliant que l’on réchauffe sa maman lui brisait le cœur. Comment ? Pourquoi ?
Elle regarda sa grande Maitresse, qui pleurait, silencieusement. Deedee baissa la tête. Ils avaient échoués…

Elle n’avait plus le cœur à regarder qui que ce soit. Elle souffrait… intérieurement… un flot de souvenirs douloureux revenait la hanter. Pourquoi ? Machinalement elle suivit les ordres de Timonstre et prit place à l’arrière du cortège. Silencieusement… Deedee ne se sentait plus la force de dire ou penser quoi que ce soit. Se sentant de plus en plus mal…

Si seulement … si seulement ils étaient arrivés un peu plus tôt… Peut être… peut être que cela se serait passé autrement… mais ces brigands ne s’en sortirait pas comme ca… La vengeance serait sans doute leur prochaine mission…

Elle ferma les yeux, s’accrochant a la selle de son cheval… Son cœur battait beaucoup trop vite… étouffant…

Admin Messages : 357 Date d'inscription : 04/12/2008

Ta maman n'a pas froid... Elle ne sent plus rien, là.
Je crois même qu'elle est bien, comme ça...

Regard perdu de la fillette vers l'adulte, vérité qui s'insinue progressivement dans le jeune esprit. Maman ...
La main de Baile sur son épaule lui rappelle qu'elle n'est pas seule. Envie de se jeter dans les bras de cette dame, se blottir contre quelqu'un de chaud, qui se préoccupe d'elle, et cette inconnue a apparemment aussi mal qu'elle à cette heure...
Mais déjà Jehan entraine Maman loin d'elles deux, et décide de comment Maman rentrera à la maison. Malone se sent déchirée, on lui retire sa mère, et maintenant Jehan se permet de lui retirer même le corps de sa mère ?!
Le visage inondé de larmes, elle reste debout, immobile pendant que Baile court après Jehan. L'énormité de l'événement l'assomme. Il était impossible que Maman disparaisse ... sauf que Maman est en train de disparaître.
Elle voudrait crier, hurler, empêcher tout cela, empêcher que la situation lui échappe à ce point. Mais que dire, que faire ?
Hurler, il faudrait avoir quelque chose de formulé à hurler ... et son esprit paralysé n'a qu'un mot : non, non non ce n'est pas possible, non !
Et puis avant de hurler, il faudrait évacuer les larmes qui l'étouffent.
Alors elle fait quelques pas vers Jehan, attrape le tissu de la robe de Maman, et y cache son visage, et se contente de dire tout bas.

Non ... Maman, ne pars pas ... Maman, non ...

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